Légers les funambules
Aériens comme des plumes
Sur leur fil d'entre deux mondes
Un coup de vent et ils basculent
Du côté du marteau
Ou de l'enclume
Légers les funambules
Aériens comme des plumes
Sur leur fil d'entre deux mondes
Un coup de vent et ils basculent
Du côté du marteau
Ou de l'enclume
Un sourire
Comme un vent qui s'étire
S'imprime sur mon visage
L'éclat pétillant de mes yeux
Enivrant, bienheureux
N'en prendra pas ombrage
Sur ma peau un sourire
Quand je fais le bon choix
Je souris, je souris..
Quand je te vois
Métamorphose
La confiance n'est plus un vain mot
Tu prends la pose
Sans te sentir de trop
J'ai devant moi
Ton avatar
Plutôt que jamais
Mieux vaut tard...
Aie!
L'amoureuse canaille
S'est entichée de toi
Aie!
L'amoureuse canaille
Sonne comme des représailles
Toi le brigand
Sacripant
A ton tour d'être dépouillé,
Dépourvu, et volé
A ton tour d'offrir sur un étal
Ton coeur et ton âme
Coupe tenailles
Que tes lames cisaillent
Sa peur qui l'engourdit
Qu'il n'en reste aucune miette
Que j'en reste stupéfaite,
Abasourdie
Enfle la polémique
Atteint ton point critique
Enfle sans faiblir
Entre tes mains vascillent
Les opinions installées
Indélogeables préjugés
Peu importe si on ne te pardonne
Car c'est ainsi que l'on s'adonne
Au parti pris
De la démocratie
Quand ton coeur s'égrenne
Peu à peu glissent ses chaînes
Dans ton univers capiteux
Tu m'aimes...
Un peu
Des vessies, pas de lanterne
Au théâtre des balivernes
Sur la scène politique
Des figurants hystériques
On décerne des oscars
Aux plus roublards
Non, pas de révolution
Sur la scène des projections
Mais des pièces un peu légères
Et leurs allures mensongères
Cesserez vous donc de tourner
Vos numéros d'incompétents
Coupez!
Besoin urgent.
Ta blessure grande ouverte
Entaille
Notre amour ici présent
Se raille
De tout engagement
S'écaille
Peu à peu, t'emmenant
Vers des chemins de rocaille
Voies sans issues
Tu ne crois plus
A l'amour immuable
Et tu restes
Inconsolable
Déjà je m'essouffle
J'expectore par tous mes pores
Je cherche mon inspiration
Plus loin que dans mes poumons
Déjà je m'exaspère
Je prie, je harangue, je vocifère
Pour expirer
Du verbe entremêlé
Je finis par trouver mes mots
Puis j'exhale un soubresaut
De ma poitrine, du plus profond
La poésie, quel marathon !